Un éloge à la vie contemplative, une initiation invitant à la fuite des maîtres, et au cheminement que chacun doit entreprendre sur une route qui n’appartient qu’à lui.
" Le savoir peut se communiquer, mais pas la sagesse. On peut la trouver, on peut en vivre, on peut s’en faire un sentier, on peut, grâce à elle, opérer des miracles, mais quant à la dire et à l’enseigner, non, cela ne se peut pas. "
Siddhartha émerge au confluent d’un conte, d’un fleuve, d’une sculpture de détritus et d’un film, tel un aller-retour continuel entre le passé et le présent qui sublime les mille éclats de la quête d’éveil, de pureté et de sagesse d’un jeune homme rejetant la doctrine comme instrument de connaissance de soi.
Un texte d’Herman Hesse. Mise en scène de Christine Delmotte-Weber.