Des économies interviendront dans le domaine des soins de santé pour 166 millions d'euros, mais sans toucher au patient.
Le comité ministériel restreint a prévu une diminution supplémentaire des crédits de personnel de 19,2 millions d'euros - il s'agira du non remplacement de départs naturels dans la fonction publique - et une diminution supplémentaire des crédits de fonctionnement de 14 millions d'euros.
Des réductions de dépenses dans les CPAS sont également prévues à concurrence de 37,4 millions d'euros. Compte tenu des projections, une économie de 32 millions peut être réalisée sur les revenus d'intégration et les secours accordés dans le cadre de la loi de 1965 et de 5 millions sur l'aide aux ressortissants non européens.
A la Coopération au développement et dans la Défense, les économies s'élèveront respectivement à 25 millions, dans les dotations de la SNCB et de b-post à 30 millions et 13 millions, dans Fedasil à 4 millions. La provision interdépartementale sera revue de 91,3 millions.
Dans les recettes non fiscales, une réduction du dividende versé par Belgacom est attendue pour un montant de 49,2 millions d'euros.
En revanche, les revenus tirés de la Banque nationale (BNB) augmenteront de 321,4 millions d'euros et ceux de l'Organe central de Saisie et de Confiscation de 9,2 millions d'euros, le dividende versé par BNP-Paribas Fortis sera en hausse de 12 millions d'euros.
Augmentation des accises sur le tabac
Une augmentation des accises sur le tabac est prévue, qui doit rapporter 50 millions d'euros, ainsi qu'un nouveau tarif général des boni de liquidation (80 millions d'euros), etc.
Quelques augmentations de dépenses sont également prévues: 8 millions d'euros dans la justice, et plus particulièrement les "pro deo" et 8,3 millions d'euros dans le domaine des transports.
Quant au maintien de la dette publique en-dessous de la barre de 100% du PIB, il sera assuré par des mesures ponctuelles qui passeront pas des cessions d'actifs pour un milliard d'euros