Ce vendredi 25 mars, le rappeur originaire de Caen est venu prendre possession du Palais 12 en toute humilité. Devant une salle remplie de 15.000 personnes, il nous a offert un show de deux heures mémorable.
Commençons par les bases
La salle est encore allumée, quand on voit apparaître un gars sur scène l’air de rien… C’est Orelsan qui prend place, en toute simplicité, sans show de lumière, sans le redondant “EST-CE QUE VOUS ÊTES CHAUDS BRUXELLES ! ?”
Orelsan se la joue minimaliste, avec une scène très sobre, entièrement noire. Il commence le concert avec Jour Meilleur et enchaîne avec La Quête, ses musiciens le rejoignent petit à petit, en commençant par Skread, qu’on était tous très contents de voir débarquer.
Ensuite, tout le Palais 12 s’est mis à hurler "Aurélien, une chanson !", Orel s’exécute et nous balance le titre Défaite de famille. Tout le monde est content, jusqu’au moment où le micro d’Orelsan ne fonctionne plus, que la prod' bug… et que le rideau noir du fond de la scène tombe pour nous laisser apparaître l’installation de dingues à laquelle on a eu droit. Un faux bug donc pour démarrer le concert, ça commence très bien !
Tout se transforme rien ne se perd, ombre et lumières
Un écran géant qui fait penser à celui du clip de l’Odeur de l’essence, un autre en forme de rond qui surplombe la scène et des faisceaux lumineux dans tous les sens : Orelsan nous a régalé d’un show incroyable qui nous a plongé dans un univers totalement différent pour chaque titre.
Un des titres les plus impressionnants, c’est évidemment l’Odeur de l’essence, l’illusion d’une scène entièrement en feu, de la fumée qui émane du sol devant Orelsan et une prestation sans aucun accroc qui nous en a mis plein la vue.
Pour Notes pour trop tard, Aurélien n’est plus sur scène, on le voit dans sa chambre entouré de posters d’Eminem, Bruce Lee, The Prodigy… On finit par voir apparaître la chambre entière au-dessus de la scène, un moment suspendu dans le temps.
En fin de concert, Orelsan tombe par terre, sur un sol qui est en fait un écran géant, il nous fait croire que les dalles du sol tombent et le font chuter dans le vide, on reste tous ébahis de cette scénographie qui nous a régalé du début à la fin.
Des visuels signés Quentin Deronzier qui a travaillé avec Party Next Door, Doja Cat, The Weeknd, Drake ou encore Vladimir Cauchemar.