Après avoir passé un moment en compagnie d’Udo Dirkschneider, ancien chanteur d’Accept (qui n’a pas manqué à la tradition de chanter "Ball to The Wall", pour le plus grand plaisir des fans), et avoir fait une étape auprès des Finlandais d’Insomnium, nous sommes partis nous installer pour ce moment attendu avec Helmut Lotti. très rapidement, il est apparu qu’il aurait pu jouer sur la Main Stage vu la foule compacte qui se pressait pour voir cet ovni de l’affiche.
Il apparaît en veste queue-de-pie sur scène, sur "Holy Diver" de Dio, et il est clair que c’est l’ambiance la plus dingue qu’on ait vu ici depuis jeudi. Au fil des premiers morceaux, il tombe la veste et laisse apparaître un t-shirt d’à propos et un pantalon et un bracelet de cuir.
Les gens sont alors devenus fous, scandant son nom et chantant à l’unisson avec lui… ce qui a dû le changer de son public habituel ! Aucun doute qu’il a dû être agréablement surpris de l’accueil de la famille metal !
Il nous a ensuite proposé des classiques d’Alice Cooper, Uriah Heep, AC/DC, Whitesnake, Scorpions, et un "Paradise City" de Guns N' Roses qui aurait pu faire trembler Axl Rose lui-même !
Il a bien sûr interprété "Run to The Hills" d’Iron Maiden, ce titre par lequel toute cette "histoire metal" a commencé, et il a poussé le plaisir jusqu’à composer un morceau, "Darkness", sorte de compilation de tous les gimmicks metal efficaces. Très belle idée : les paroles de son morceau sont projetés sur scène, nous avons donc assisté au premier karaoké metal par plusieurs milliers de personnes !
Ce concert, aussi surréaliste soit-il, a été incroyable, sa voix était fabuleuse, son band aussi et nous le retrouverons sans nul doute à l’affiche de grands festivals, où ses talents de chanteur n’ont rien à envier à d’autres grands noms.