Comment sentez-vous ce groupe des Diablotins ?
Amadou Onana : "Ça s'est vu contre la Turquie, on a une équipe très homogène. Des gars qui s’entendent bien, sur et en dehors du terrain. Et je pense que ça se ressent, on est assez solidaires sur le terrain. On essaie de s’aider dans toutes les circonstances. Personnellement on prend aussi énormément de plaisir à être sur le terrain ensemble."
"Dès qu’on se retrouve en équipe nationale, on est tous heureux de se revoir", poursuit Michel-Ange Balikwisha. "A l’entraînement, c’est la même chose. On veut prendre du plaisir et vivre des moments comme ça. On veut essayer de faire la même chose au prochain match pour qu’on puisse nous respecter."
Pour leur prochain match de qualification, les Diablotins se déplaceront en Écosse ce mardi. Vous n'allez pas calculer, vous irez là-bas pour gagner comme à chaque fois ?
Amadou : "Je pense qu'on ne fera pas de calcul jusqu'à la fin. C’est vraiment la mentalité dans laquelle on est. Aller chercher un maximum de points possibles pour nous assurer la qualification au plus vite. Il faut jouer les matches comme ils viennent et on verra à la fin."
Vous qui êtes déjà des titulaires ou presque dans vos clubs, qu’est-ce que cela vous apporte de jouer en équipe nationale Espoirs ?
Amadou : "Je pense qu’on peut apprendre à n’importe quel stade. Le niveau dans lequel on joue au niveau international, c’est le meilleur en U21. C’est se mesurer aux meilleurs dans la même catégorie d’âge. Il y a donc des choses à apprendre. [...] Le fait qu’il y ait un Charles De Ketelaere ou un Arthur Theate prouve vraiment que les U21, c’est un peu l’anti-chambre des A. Ça montre qu’on n'est pas loin et qu’on est sur le bon chemin. C’est un stimulant."
"Et pour nous c’est vraiment une récompense de ce qu’on fait avec notre équipe", complète Michel-Ange. "Si on preste, le coach de l’équipe nationale nous récompense et c’est à nous de prester ici aussi et de montrer nos qualités au monde entier."