En cette période hypernumérisée, tout se voit, s’apprend et se travaille sur des écrans. Le développement de l’enfant est gravement touché par cette nouvelle ère. Le confinement n’a d’ailleurs pas aidé dans ce sens révèle une étude menée par Bayam en 2020 (l’application ludo-éducative pour les 3 à 10 ans) auprès des enfants de 4 à 16 notamment sur leur temps de consommation des écrans durant et depuis le confinement.
L’étude démontre que parmi les activités les plus pratiquées par rapport à avant, nous retrouvons les ordinateurs et tablette en première place (74%) mais, les enfants passent également plus de temps devant la télévision (56%). L’enquête révèle qu’ils passent en moyenne 1h20 par jour devant la télévision, 1h07 devant un ordinateur, 48 minutes devant l’écran d’un smartphone, 52 minutes sur la tablette et 27 minutes sur une console de jeu vidéo.
L’ordinateur étant dans les premiers aussi pour une " bonne " raison : l’école. 58% font leur devoir sur l’ordinateur. La consommation des écrans a donc largement augmenté lors du confinement et selon l’enquête, elle ne descend pas. 74% admettent continuer à se servir régulièrement de l’ordinateur ou de la tablette.
Pour cela, il est intéressant de se pencher sur la campagne du groupe de chercheurs et d’universitaires se faisant appeler "3-6-9-12" (pour la simple et bonne raison qu’ils appuient sur les balises de ces âges pour donner des conseils sur l’éducation de nos enfants). Cette campagne concerne l’exposition des enfants écrans et aux outils numériques.
Ce groupe, fondé par Serge Tisseron, propose des solutions simples afin de limiter l’exposition des enfants aux écrans en fonction de leurs âges.
- Pas de télévision avant 3 ans
- Pas de jeux vidéo avant 6 ans
- Pas d’accès à internet avant 9 ans
- Pas de réseaux sociaux avant 12 ans
L’implication des parents dans l’application de ces limites est évidemment primordiale, ils doivent également s’informer d’eux-mêmes sur les méfaits de la surexposition de leurs enfants aux écrans.