Dans notre monde hétéro-normé, il existe donc une catégorie encore moins évidente que les autres à définir. Et l’étude de cette sexualité n’en n’est qu’à ses débuts.
Le documentaire en 5 parties, proposé en exclusivité sur Auvio, laisse la parole à Hervé, Mahé, Melissa, Letty et Jérémy. Tous ont découvert que leur sexualité était différente. Bien entendu, personne n’est obligé de faire son coming-out. Chacun est libre de vivre de la meilleure façon. De toute manière, la sexualité de chaque être humain est définie avant sa naissance et ce n’est donc pas un choix. Il faut vivre avec et s’épanouir du mieux que l’on peut. Bien entendu, le parcours d’acceptation de sa différence peut être est long, psychologiquement complexe, joyeux ou douloureux.
C’est la raison pour laquelle il ne faut pas confondre non plus l’abstinence qui est une décision prise à un moment précis de votre vie et la sexualité qui est ancrée au plus profond de chaque être hûmain et qui détermine votre orientation.
L’asexualité se faufile parmi les autres sexualités. Vous pouvez très bien être lesbienne et asexuelle. C’est-à-dire que vous pouvez très bien être une femme attirée par le genre féminin, mais n’éprouver aucun désir sexuel. Par contre, vous pouvez très bien aimer un être comme un autre, d’une façon différente que sur le plan sexuel. Rien ne vous empêche de construire une relation basée sur d’autres fondations, pour autant que votre partenaire vous comprenne du mieux qu’il peut. Il existe aussi une importante probabilité que si vous êtes asexuel et en couple, votre alter-ego ne soit pas asexuel. Quand à savoir s’il ou elle acceptera de prendre le même chemin de vie que le vôtre, tout en conservant sa propre sexualité, c’est une autre histoire.
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