Des chercheurs ont analysé différentes études portant sur les liens entre le changement climatique et des maladies infectieuses humaines. Un risque dont l’étendue est peu quantifiée, précise-t-on. Premier constat : 58% (soit 218 sur 375) des maladies infectieuses auxquelles l’humanité est confrontée dans le monde peuvent être aggravées par des aléas climatiques, certaines ont parfois diminué (16%). Par ailleurs, "Les maladies pathogènes humaines et les voies de transmission aggravées par les risques climatiques sont trop nombreuses pour des adaptations sociétales globales", ce qui implique de travailler sur l’origine du problème : réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), principal responsable du changement climatique.
L’équipe de chercheurs de l'université d'Hawaii à Munnoa a publié le résultat de l'analyse il y a quelques jours sur le site : nature climate change. Les chercheurs ont parcourus 77.000 publications. 830 ont été retenues parce qu'elles faisaient référence à un risque climatique explicite (canicules, inondations, etc.) affectant une maladie infectieuse (paludisme, dengue, etc.).