Avant de devenir un morceau de viande, les cellules ont besoin d'acides aminés, de nutriments, mais aussi de facteurs de croissance pour se reproduire. Ces derniers constituent des éléments très coûteux.
Tout l'enjeu d'une production à grande échelle réside dans le simple fait de ne plus utiliser de sérum fœtal prélevé dans les abattoirs.
"Les entreprises travaillent actuellement pour rechercher une solution plus éthique et moins onéreuse sans sérum de fœtus bovin", expliquait Jean-François Hocquette, chercheur à l'Institut national de recherche pour l'alimentation (INRAE) en début d'année. Cette société privée vante les mérites économiques de sa technologie en précisant que la production de ces facteurs de croissance ne coûte qu'un seul dollar par gramme.
Israël est devenu une destination majeure pour les recherches autour de la "viande sans viande". Selon Les Echos, le pays regroupe 10% des entreprises travaillant sur ce sujet dans le monde. Les sociétés concernées ont investi plus de 500 millions de dollars en 2021, la plus grosse enveloppe derrière celles des start-ups américaines (environ 700 millions de dollars).