Une équipe de chercheurs suédois et russes a trouvé un élément de réponse dans des fragments d'ADN de 14 de ces animaux préhistoriques (Coelodonta antiquitatis), leurs codes génétiques révélant que les populations de rhinocéros étaient restées stables pendant des millénaires en cohabitation avec les humains, leur déclin brusque coïncidant avec un réchauffement à la fin de la dernière période glaciaire, à la fin du Pléistocène.
"Cela rend plus probable l'hypothèse que les changements climatiques d'il y a 14.000 ans furent la cause principale de l'extinction, plutôt que les humains", dit Love Dalén, généticien à l'université de Stockholm qui a mené l'étude, publiée dans la revue Current Biology.