Un nouveau comité de concertation s’est achevé ce vendredi, avec une première ouverture, celle des auto-écoles. Pour les autres secteurs, notamment les métiers de contact (coiffeurs, tatoueurs, esthéticiennes…), la question est toujours en suspens. "Le Comité comprend la situation particulièrement précaire des indépendants et des entrepreneurs qui ont dû fermer leur entreprise voici plusieurs mois déjà, note le communiqué. Afin de permettre une réouverture aussi rapide et efficace que possible de tous les secteurs, le Comité de concertation demande au conseil d’experts (GEMS) d’établir un calendrier de réouverture et d’identifier les secteurs où des protocoles plus stricts et des mesures sanitaires supplémentaires sont nécessaires."
Pour ces branches, ainsi que pour les agents immobiliers qui attendent toujours de pouvoir reprendre les visites de biens, il faudra attendre un nouvel examen de la situation, lors du prochain comité de concertation, le 22 janvier.
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Le secteur des coiffeurs fait beaucoup parler depuis le début du confinement. En novembre, ils exprimaient leur colère à travers des actions en rue ou sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #coiffeuràpoil. Un mouvement né après un événement tragique : le suicide d’Alysson, une jeune barbière liégeoise de 24 ans.
Ce vendredi, un coiffeur liégeois est même allé plus loin, en appelant tous les métiers de contact et de l’horeca à rouvrir le 1er février, coûte que coûte. "C’est un appel au rassemblement, explique-t-il. Je demande vraiment à nous unir parce que nous nous sentons complètement abandonnés." Un message déjà partagé plus de 2000 fois.