Les représentants du gouvernement fédéral, des Régions et des Communautés se sont penchés sur la situation épidémiologique, le dépistage, la vaccination et le contrôle de la quarantaine. "Il n’y aura pas d’assouplissement", a annoncé Alexander De Croo à l’issue du Comité de concertation. Au contraire, l’exécution des mesures sera renforcée, a-t-il dit.
Lors des derniers comités de concertation, la question d’éventuels assouplissements avant les fêtes avait été prudemment laissée en suspens tout en laissant très peu d’espoirs à ceux qui auraient voulu élargir la "bulle" ou rouvrir certaines professions de contact. Interrogé sur le sujet au début du mois, le Premier ministre avait rappelé qu’il faudrait que les chiffres de l’épidémie baissent de manière importante pour espérer un assouplissement des mesures. Déjà à l’époque, cela semblait illusoire. Le 27 novembre, le comité de concertation avait établi un seuil à partir duquel le pays passerait dans une phase de "gestion" de la crise. Il était question de 800 contaminations par jour pendant trois semaines et de 75 hospitalisations par jour pendant 7 jours. Cet objectif paraît inaccessible à court terme.
Interrogé jeudi après-midi à la Chambre, le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, s’était montré clair : si la situation s’est considérablement améliorée depuis le mois d’octobre, le nombre de contaminations demeure trop élevé et aurait même tendance à repartir à la hausse en Flandre.
Des assouplissements sont donc exclus, en particulier pour les professions de contact (coiffeurs, instituts de beauté, etc.) qui ont manifesté à plusieurs reprises au cours des dix derniers jours et dont le cas a fait l’objet d’une étude particulière. Le rapport des experts transmis aux autorités est clair sur ce point. La reprise des activités des métiers de contact ne peut se faire pour le moment.