Belgique

Comité de concertation : dès lundi, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les transports en commun

Par Alain Lechien

Le Comité de concertation (Codeco) de ce vendredi a validé une décision que beaucoup attendaient depuis longtemps : dès le lundi 23 mai 2022, le port du masque buccal ne sera plus obligatoire dans les transports en commun. Mais il restera conseillé en cas d’affluence pendant les heures de pointe.

Il y a toutefois des circonstances où chacun restera obligé de porter un masque : dans les hôpitaux, les maisons de repos, les pharmacies, les cabinets médicaux et leurs salles d’attente, ainsi que lorsque la distance minimale d’1,5 mètre ne peut être respectée lors de soins à domicile.

Quant aux lieux où exercent d’autres praticiens de la santé (kinésithérapeutes, dentistes, psychologues, ergothérapeutes, podologues, logopèdes…), le masque y reste recommandé, mais c’est le prestataire des soins qui fixera les règles.

Les autorités recommandent l’utilisation de masques FFP2 pour les personnes vulnérables. Elles conseillent en outre une bonne ventilation des espaces intérieurs car cela constitue une arme efficace contre la transmission des virus.

La fin de l’obligation du port du masque va représenter un sacré changement pour les usagers des transports en commun, même si cette mesure n’était plus autant respectée qu’au début. Pour Sophie, qui fréquente le métro bruxellois, "Le masque a été enlevé dans la plupart des facilités. Je ne vois pas dans quel but il faudrait encore le garder dans les transports en commun. Et il n’est pas spécialement respecté non plus depuis le début. Je trouve que cela ne va pas faire une grande différence".

Un autre passager fait remarquer : "Cela fait longtemps que le Covid-19 et là, on doit apprendre à vivre avec". Par contre, une usagère estime qu’il faut continuer à utiliser le masque dans les transports en commun : "Voyez ce qui se passe ici", dit-elle en montrant la rame de métro où les gens sont serrés les uns contre les autres. "Je ne vois pas pourquoi on l’enlèverait si on trouve que le virus circule toujours. Moi je pense que je garderai le mien", estime un jeune homme.

En Wallonie, le directeur du marketing du TEC Stéphane Thiery trouve que le masque "a eu toute son utilité pendant toute la durée de la pandémie ; avec d’autres mesures cela a permis de faire du transport en commun un lieu de transport sûr. Mais aujourd’hui, avec les chiffres de la pandémie, il nous semblait important d’opter pour un abandon du masque. Et cela va permettre un retour à la normale qui est important pour nos clients".

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