Julie Duchêne, doctorante à l’UNamur était L’invitée de Déclic. Dans le cadre de sa thèse pour le FNRS sur l’histoire du loup en Wallonie, la chercheuse répond aux questions sur l’imaginaire du loup et sa possible cohabitation avec l’homme.
En Belgique, les meutes de loups sont recensées au nombre de deux. La première se situe dans le Limbourg, la seconde dans la région des Hautes Fagnes. Mais depuis quelque temps, un nouveau couple est installé dans le nord de Eifel. Une nouvelle qui ne manque pas de raviver les tensions causées par l’animal.
Lors de son interview, la chercheuse revient sur la cohabitation déjà difficile entre le loup et nos ancêtres. Grâce à son étude, elle tente de dégager des réponses aux inquiétudes pour mieux préparer l’avenir. Elle souligne notamment le caractère très négatif de l’imaginaire lié au prédateur. Elle poursuit en assurant que déjà par le passé le loup était considéré comme nuisible et qu’aujourd’hui encore, "le risque zéro n’existe pas". Mais selon elle, les attaques passées de l’animal sur l’homme sont les conséquences du comportement de loups "déviants". Des loups soit contaminés par la rage, incurable soit habitué à manger de la chair humaine sur les nombreux champs de bataille de l’époque.