Revenir à la situation qui prévalait avant le dernier Comité de concertation concernant le secteur culturel, c’était la suggestion de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V), suite à l'annulation par le Conseil d'État de la décisions de fermer théâtres et salles de spectacles. Cette proposition a été suivie durant un conseil des ministres, qui s'est tenu ce mardi soir : théâtres, cinémas, salles de spectacle pourront rouvrir.
Sous les conditions d'avant le dernier CodeCo
Un conseil des ministres restreint (Kern) s’est déroulé ce mardi soir en urgence pour discuter de la question, alors que de nombreuses manifestations de protestations ont eu lieu ces derniers jours dans cinémas et théâtres pour dénoncer une mesure qu'ils considéraient comme "disproportionnée" et "incompréhensible", vu les protocoles stricts en vigueur dans le milieu. Et qui était également très critiquée parmi les experts scientifiques.
La décision est tombée peu avant 22h : les salles de spectacles, théâtres, cinémas vont pouvoir rouvrir avec les conditions qui prévalaient avant le CodeCo du 22 décembre, soit un maximum de 200 personnes, assises avec des masques et possédant un Covid Safe Ticket valable.
Suite à kern, il a été décidé d'adapter l'arrêté royal pour répondre à l'arrêt du Conseil d’État, a-t-on appris à bonnes sources. La ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden se chargera de rédiger le nouvel arrêté, dès ce mercredi.
Un nouveau comité de concertation ce mercredi
Un Comité de concertation est nécessaire pour valider ce rétropédalage : il se fera sous forme électronique, ce mercredi, où fédéral et entités fédérées pour approuveront les nouvelles mesures. La semaine prochaine, de nouvelles discussions se tiendront pour revenir en profondeur sur les règles et protocoles sanitaires en vigueur dans le secteur culturel.
Le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) s'est félicité de cette décision: "Les théâtres et les cinémas sont des lieux de culture importants, qui fonctionnent avec des normes de prudence élevées par rapport à la pandémie. Ils pourront fonctionner pendant ces deux semaines et c'est la meilleure des choses qui puissent arriver. Et pour la suite, nous devons travailler avec des normes plus proportionnelles qui nous permettront de vivre avec ce virus et de préserver la santé mentale au-delà de la santé physique", a-t-il conclu.