Près de 200 nations sont réunies lundi pour cinq jours en Uruguay afin de tracer le sillon vers le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique.
"Le monde a une dépendance importante au plastique", a déclaré Inger Andersen, directrice générale du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), à l'ouverture de cette première réunion du Comité intergouvernemental de négociation dans la station balnéaire de Punta del Este (est). "Une crise du plastique est également une crise climatique. Le plastique a une lourde empreinte carbone et une lourde empreinte chimique", a-t-elle souligné.
Au moins 8,8 millions de tonnes de déchets plastiques finissent dans l'océan chaque année dans le monde, soit l'équivalent d'un camion poubelle déchargé toutes les minutes, selon le rapport d'un comité d'experts des Académies nationales des sciences, de l'ingénierie et de la médecine.
Et selon les prévisions, la quantité de plastique déversée dans les océans devrait tripler d'ici 2040, alors que cette pollution affecte également la santé humaine : Des microplastiques ont été trouvés dans le sang, les poumons, la rate et les tissus rénaux, et même dans les tissus fœtaux.