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Cinéma : Jurassic World - Nowhere Special

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Par Cathy Immelen

Le mercredi à 8h45 dans Coffee on the Rocks, sur Classic 21 !

Alors il y a des films cultes qui s’affranchissent du temps et qui nous offrent des suites réjouissantes, comme le come-back de Tom Cruise dans Top Gun Maverick et puis il y a les reboot boursouflés qui galvaudent leur héritage ! Ce troisième Jurassic World avait tout en main pour être une réussite. L’épisode précédent se terminait sur un cliffhanger, les dinosaures étaient libérés et étaient sur le point d’envahir nos villes.

Evidemment quand Jurassic Word 3 démarre, on s’attend au cataclysme, au mode survie et bien… pas du tout, on est 4 ans après l’épisode 2 et les hommes cohabitent avec les dinosaures, tout est normal ! Après quelques minutes, le spectateur est déjà dans la déception, et ça ne va pas aller en s’améliorant, le désastre continue avec ce qui pourtant, réjouissaient les fans du premier épisode de Spielberg : le retour des héros du premier Jurassic Park : Jeff Goldblum, Sam Neill et Laura Dern… excellente idée sur papier de réunir tous les protagonistes de la franchise mais leur écrire des personnages un peu plus fouillés et attachants, ça n’aurait pas été du luxe ! Le scénario est indigent, les enjeux d’une platitude affligeante sans parler de la mise en image extrêmement brouillonne et sur-découpée, les effets spéciaux ne sont même pas à la hauteur ! Gros gâchis donc pour ce Jurassic World 3, un blockbuster sans âme qui n’arrive jamais à nous captiver ni à monter en puissance. Un gros loupé !

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Je n’ai pas d’autre grand divertissement à vous proposer, c’est vers un cinéma plus intime que je vous emmène avec Nowhere special. On est dans le registre de l’émotion avec l’histoire d’un papa célibataire de 35 ans qui se sait condamné par la maladie. Il est en quête d’une famille d’accueil pour élever son petit garçon de 4 ans. Il rencontre de nombreux candidats pour l’adoption mais le foyer idéal ne semble pas exister… et pourtant il va bien falloir prendre une décision…
Sans tirer sur la corde sensible alors que le sujet est sur le fil, Nowhere special réussit à ne pas être larmoyant mais juste hyper touchant et rempli de bienveillance.

La justesse du duo d’acteurs est remarquable, on croit à la complicité entre ce petit garçon et ce papa inquiet. Un papa incarné par le charismatique James Norton, l’acteur britannique dont tout le monde parle depuis quelque semaines, depuis que les bookmakers ont fait de lui le numéro sur un sur la liste des comédiens susceptibles d’incarner le prochain James Bond ! Ce film, c’est l’occasion de le découvrir tout en sensibilité et en retenue avant que sa carrière n’explose, car, retenez ce nom, c’est l’un des futur grands du cinéma anglo-saxon : James Norton.

Avec les visites chez ces couples, ces familles d’accueil, on découvre différentes envies d’être parents, différentes façons d’éduquer, de transmettre, c’est la notion de parentalité dans toute sa diversité qui est abordée, le thème du deuil aussi : comment on explique cette situation à un petit bout de 4 ans ? Nowhere Special est un film délicat et sensible qui pose un regard bienveillant sur ses personnages, un film modeste qui vous touchera en plein cœur !

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