On connaît tous cet adage, "le bonheur des uns fait le malheur des autres". Et c’est cet adage qui est mis en lumière par ce film, "Le bonheur des uns…" de Daniel Cohen.
Ce film revient sur la vie toute simple de Léa. Elle est vendeuse dans un magasin de vêtements. Elle est douce, gentille, honnête, bienveillante, attentionnée, à l’écoute, parfois un poil effacée, indécise… mais elle a quand même plus de qualités que de défauts. Elle est mariée à Marc. Et ce couple est quasi indissociable de celui formé par Karine, la meilleure amie de Léa, et son mari, Francis ! Un soir, alors qu’ils mangent tous les quatre, Léa annonce à son entourage qu’elle a écrit un livre… Les proches de Léa n’en reviennent pas et ils se disent : bah si elle peut y arriver nous aussi. Sauf que ça ne va pas marcher pour les autres mais que ça va cartonner pour Léa. Et là, ce sont les jalousies des uns et des autres qui vont pointer le bout du nez…
Rien qu’avec ce pitch, vous avez deviné les intentions du réalisateur Daniel Cohen : nous faire réfléchir au bonheur, au succès, aux amis, au couple… Ce film va tenter de confirmer ou d’infirmer l’adage : alors, oui ou non, le bonheur des uns fait-il le malheur des autres ?
" Le bonheur des uns… " est une comédie légère, mais pas réellement cinématographique. Une comédie surtout portée par un bon casting : Bérénice Béjo, parfaite en douce et tendre Léa, Vincent Cassel en beauf limité (mais pas vulgaire), Florence Foresti, la meilleure amie jalouse et égocentrique (les fans de l’artiste aimeront), et François Damiens en sculpteur sans talent !