Si la correspondance entre sons et couleurs ne repose sur aucune base scientifique, il n’en reste pas moins que nombre de compositeurs, de musiciens ou de peintres ont conjugué sons et couleurs pour enrichir leur langage et leurs créations et qu’il existe bel et bien un vocabulaire commun entre la musique et les couleurs.
Cette idée de comparer les sons avec les couleurs remonte déjà à l’Antiquité, où Aristote nous faisait remarquer que de la même façon qu’il existe des sons mélodieux ou dissonants, il existe des couleurs agréables ou choquantes. Aristote pensait également que l’harmonie des couleurs était régie par des relations entre des nombres analogues à celles de l’harmonie musicale.
Au XVIIe siècle, c’est Isaac Newton qui était convaincu d’une fréquence commune entre les couleurs et les sons. C’est d’ailleurs grâce à Newton que l’on a découvert qu’il y avait sept couleurs dans l’arc-en-ciel et il a mis en correspondance ces sept couleurs de l’arc-en-ciel avec les sept notes de la gamme diatonique.