Révélé dans la Nouvelle Star et membre du jury d’X Factor, Christophe Willem connaît bien la mécanique des télécrochets. Il reste néanmoins bien plus séduit par le principe de The Voice.
"J’ai fait la Nouvelle Star. Il y avait de la distance entre les jurés car ils n’étaient pas des coachs, il n’y avait pas de travail avec eux. C’est un truc que j’aime beaucoup dans The Voice, avoir un lien avec les talents qui nous choisissent aussi. Par rapport à X Factor, la ligne éditoriale de l’émission était très dure : on nous demandait d’être cinglant. C’est se forcer à ce qu’on n’est pas, donc je n’étais pas très à l’aise" se souvient-il. "Dans The Voice il y a un ton très bienveillant. On considère les personnes qui se présentent comme des talents et pas de candidats, des artistes qui viennent s’exposer. On est témoin de certains talents qui émergent et d’autres qui sont là depuis plus longtemps et qui veulent être dans la lumière et être bien accompagnés".
Christophe Willem est donc à la fois conscient de la difficulté réelle du métier et du show qu’il faut produire entre coachs pour susciter l’intérêt du public. S’il canalise le stress de ses talents, il n’hésite donc pas à taquiner ses collègues sur le banc des coachs. En cause, comme le soulignait Leslie Cable la productrice de l’émission, la cohésion est forte entre BJ, Typh, Black M et Christophe. "L’accueil de BJ et Typh a été vraiment très cool. Je pense que cela contribue beaucoup à cette ambiance-là" confirme-t-il.