Pour pallier au manque de personnel dans les hôpitaux, le fond FéBi a lancé le projet "choisis les soins". L’objectif, rémunérer les personnes en reconversion professionnelle vers des métiers d’aide soignant ou d’infirmier.
Priscillia Di Monopoli est bénéficiaire de cette aide. La maman de 40 ans a décidé de bouleverser sa vie pendant la crise du Coronavirus.
"Auparavant j’étais coiffeuse, c’est une profession qui a beaucoup souffert pendant les confinements. Beaucoup de choses ont changé pour moi, j’ai eu le temps de réfléchir. J’en suis venue à la conclusion que je voulais changer de métier", explique la femme de nouveau étudiante.
"S’il n’y avait pas eu ce fond, je ne pense pas que j’aurai pu me reconvertir. L’avantage c’est que nous sommes rémunérés pendant que nous allons à l’école. Au début de ma formation, j’ai eu un accord avec le Grand Hôpital De Charleroi qui m’a engagé. Maintenant, ma vie s’organise autour de mes cours et de mes journées de stage chez mon employeur. Quand j’aurais fini ma formation de deux ans, j’aurai un travail là-bas", détaille Priscillia.
La future aide soignante avait le sentiment d’être passée à côté de quelque chose. "C’était peut-être un regret. Plus jeune, j’ai dû m’occuper de mes grands-parents malades. J’ai peut-être toujours eu ça en moi. J’aime l’idée d’accompagner au mieux une personne âgée dans sa vie. Je me suis dit qu’il n’était jamais trop tard pour changer de métier", conclut la future aide soignante.