Dans l’enquête pour retrouver le soldat radicalisé d’extrême droite Jürgen Conings, "toutes les pistes restent ouvertes et envisagées", a indiqué lundi la porte-parole du parquet fédéral Wenke Roggen.
La police reçoit chaque jour des dizaines d’informations, qu’elle prend très au sérieux. L’appel sans précédent lancé dimanche soir par le procureur fédéral au fugitif n’a donné lieu à aucune réaction à ce stade.
Les armes étaient bien réelles
Le parquet tient par ailleurs à démentir certaines fausses informations apparues sur les réseaux sociaux. "Des rumeurs affirment que les armes découvertes dans le véhicule de Jürgen Conings étaient factices. Ces affirmations sont fausses", a précisé la porte-parole du parquet.
►►► A lire aussi : Présence d’extrémistes au sein de l’armée : sont-ils correctement surveillés dans la durée ? Le débat est relancé
"La voiture contenait bien des armes légères antichars. Et je répète qu’en Belgique, il n’y a pas de 'permis de tuer'. La police interviendra de manière adéquate et réagira en cas de légitime défense", a-t-elle ajouté.
Manifestation de soutien
Une centaine de personnes ont participé ce lundi à la troisième marche de soutien au militaire extrémiste en fuite, Jürgen Conings, à Maasmechelen. Le groupe est parti dans le calme vers 14h15 de Mechelse Heide, l'une des portes d'accès au Parc national de Haute Campine, où les recherches pour retrouver le fugitif sont désormais terminées.
Peu avant le départ, l'initiateur de la marche, Achille Chernouh, s'est exprimé au nom de la famille du soldat en cavale et a remercié les participants issus, selon lui, "de tous horizons".
Le rassemblement s'est déroulé dans le calme, comme les deux précédents.