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Hainaut

Charleroi : un petit millier d’élèves se penche sur son avenir

Charleroi : un petit millier d’élèves se penche sur son avenir (N. Rondelez - 31/03/2023)

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Charleroi veut devenir une ville universitaire. Et c’est en route. La cité des métiers est en train de naître à la ville haute et à partir de la prochaine rentrée académique, l’offre d’études va progressivement être étendue. Hier, à Charleroi, un millier d’élèves de cinquième secondaire, venus de Charleroi, bien sûr, mais aussi de Binche, de La Louvière, de Châtelet, et d’autres communes ont eu l’opportunité de rencontrer des professionnels venus leur parler de leur métier. Car l’objectif, c’était d’abord d’imaginer un métier et seulement ensuite de prévoir les études pour y parvenir.

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Plus tard, je serai…

Plus tard, je serai… Je serai quoi ? C’est une question que chacun se pose, à la fin des secondaires. C’est également le nom de cette journée, organisée par le Pôle Hainuyer qui rassemble l’ensemble des institutions d’enseignement supérieur présentes sur le territoire de la Province de Hainaut. Lydie Lejuste, sa porte-parole, nous explique la nécessité d’organiser une journée comme celle-ci : "C’est une réponse qu’on peut apporter aux jeunes de 16 ou 17 ans. Quels métiers peuvent s’offrir à eux ? Alors dans un second temps, ils pourront réfléchir aux formations qui permettent d’y accéder". Le Pôle Hainuyer a donc rassemblé une centaine de professionnels venus parler de leur métier, sous forme de speed dating.

Ilona est en cinquième humanité à l’Athénée Royal de Binche. Elle sait ce qui lui plaît mais au cours de sa rencontre avec une traductrice interprète, elle a appris des choses : " je sais que je veux faire des langues, par contre, je ne sais pas à quoi cela peut me mener. Ça m’a apporté des réponses parce que j’ignorais toute la variété des métiers possibles avec les langues". Les professionnels, eux, partagent au mieux l’amour de leur métier face à ces jeunes qui se cherchent. Caroline Marlair, entrepreneuse est venue partager son expérience dans la communication d’entreprise : "dans les groupes de cinq ou six élèves face auxquels je me suis trouvée, il n’y en avait qu’un ou deux qui savaient ce qu’ils voulaient faire. Les autres semblaient assez perdus et particulièrement intéressés d’en apprendre plus sur des métiers qu’ils ignorent".

Andrea, de l’Institut Notre-Dame de Fleurus, est reparti de cette journée avec le sentiment d’avoir avancé dans sa réflexion : "des certitudes, non. Mais les idées plus claires, oui. Cette journée va m’aider à préciser mes envies de métiers et donc le bon choix d’études". Hugo, de la même école, s’en est allé conforté : "traducteur ! Je suis décidé… Je suis plus que sûr… Je suis prêt !"

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