Qu'adviendra-t-il du match entre Charleroi et Malines, arrêté le 12 novembre dernier à un quart du terme de la rencontre à cause de jets de fumigènes et de projectiles des supporters carolos alors que les Zèbres menaient 1-0 ?
Le 17 mars, le Conseil disciplinaire de l'URBSFA décidait de faire rejouer le match à huis clos, pour garantir "la sérénité et le calme" autour de la rencontre. Et si Charleroi n'écopait pas d'un score de forfait et d'une lourde amende, c'était en raison d'un vice de procédure relevé par le RCSC : Jan Boterberg, l'arbitre de la rencontre, avait décidé de l'arrêt de la partie sans consulter les forces de police, alors que c'est obligatoire dans le règlement.
Ce mercredi 22 mars, le parquet de l'Union belge interjetait appel contre la décision du Conseil disciplinaire de faire rejouer le match entre Charleroi et le KV Malines.
Et enfin, ce jeudi 23 mars, le KVM a décidé de porter l'affaire devant la CBAS, la Cour belge d'arbitrage pour le sport. "La décision de faire rejouer le match est inquiétante pour l'avenir du football belge et celui des supporters. C'est injuste. La violence, les agressions dans les stades doivent toujours être punis."
Malines, qui disputera la finale de la Coupe de Belgique face à l'Antwerp le 30 avril, occupe la 13e place du classement de la Pro League avec 9 points de retard sur Anderlecht, dernier qualifié pour les play-offs II. Même si ses chances d'accéder au Top 8 sont infimes, le KaVé ne veut pas lâcher le morceau. "Pas par intérêt personnel, mais pour celui du sport que nous aimons tant."