L’entreprise de formation par le travail(EFT) AID Soleilmont basée à Monceau-sur-Sambre occupe 23 stagiaires. Ils sont plusieurs à emprunter généralement les transports en commun pour se rendre au boulot.
Sans train ni bus, Le directeur Nicolas Léonard a dû s’organiser: l’un de ses formateurs a pu emprunter une voiture de service. Il a aussi proposé de servir de taxi et d’aller directement chercher des stagiaires à leur domicile. Malgré les contraintes et la nécessité de revoir temporairement le fonctionnement de son asbl, ce responsable défend le mouvement social en cours: " Je me sens concerné par la baisse du pouvoir d’achat. J’estime qu’il faut défendre des services publics et des transports en commun de qualité d’autant plus que nos stagiaires en sont très dépendants."
Le directeur de l’AID Soleilmont pointe aussi les statuts précaires des demandeurs d’emplois qu’il forme à l’aménagement et l’entretien d’espaces verts. Nicolas Léonard ne se contente pas de soutenir la contestation actuelle; il envisage d’organiser pour ses stagiaires une séance d’information et de sensibilisation aux enjeux de ce mouvement social à l’occasion de la grève générale du 24 juin.