Chaleur attendue pour les 20 km de Bruxelles : "Je conseille aux coureurs de chercher l’ombre partout"

D’après les dernières prévisions : un temps radieux, pas de nuages, du soleil et rien que du soleil, voilà ce qui attend les 40.000 sportifs du jour. Le vent soufflera du nord-est et devrait rafraîchir les coureurs lors de la remontée de l’avenue de Tervuren (un vent légèrement de côté, parfois désagréable pour les coureurs, dans ce faux plat montant). On ne dépassera pas 10-15 km/h de moyenne en début de course et 20-25 km/h de moyenne vers 13-14 heures.

Le mercure grimpera rapidement ce dimanche : 9-10 °C sont attendus en fin de nuit et le thermomètre affichera déjà 15-16 °C lors du départ donné à 10 heures. En fin de course, sous le soleil, on retrouvera 20-21 °C. Les ravitaillements en eau, proposés sur le parcours, auront toute leur importance.

Concernant cette météo, Catherine Lallemand, coach et habituée du parcours (huit participations à son actif dont quatre victoires et trois "seconde place"), le rappelle : l’important, c’est l’hydratation. Elle préconise aux athlètes qu’elle entraîne de bien penser à cette hydratation dès à présent (quelques jours avant la course) et de la poursuivre durant les 20km : en clair, on n’attend pas le dixième kilomètre pour s’hydrater et on profite de chaque rapidement. Double intérêt : ne pas se déshydrater, évidemment, mais aussi faciliter l’absorption glucidique au niveau musculaire, un facteur important pour les coureurs.

Elle rappelle également de bien respecter les allures choisies (pas de départ flamboyant au risque de ne pas finir la course…), de porter si possible un vêtement clair, une casquette et de la crème solaire : il serait triste de terminer la course en ayant pris "un coup de chaud".

Dernier conseil, mais le moins important : chercher l’ombre. Catherine Lallemand le rappelle : "Il y a le Bois de la Cambre, bien sûr, mais je conseille aux coureurs que je coache de chercher l’ombre partout. Sur le boulevard Franklin Roosevelt ou celui du Souverain, il ne faut surtout pas hésiter à aller se placer à gauche ou à droite de la route pour aller chercher directement cette ombre."

On l’a dit : les 20 kilomètres auront connu toutes les météos ! Des années fraîches et pluvieuses (les éditions 84-85-86 par exemple) avec des maxima peinant à atteindre, en course, 12-13 °C du côté d’Uccle pour l’année '84. Pascal Mormal, météorologue à l’Institut Royal Météorologique, se souvient également de deux faits marquants :

Le 30 mai 1999, les 20 km ont été disputés sous un temps chaud et lourd avec un max de 25,8 °C à Uccle, et bien sûr de l’édition disputée le 28 mai 2000 dans des conditions météo exécrables, où une tempête avait obligé les organisateurs à modifier le parcours en dernière minute (en supprimant la traversée du bois de la Cambre) et en réduisant ainsi le parcours à environ 18 km.

Dans le courant des années 2000, la course se déroule le plus souvent sous la chaleur et le soleil. L’édition 2011 sera marquée par la chaleur, le soleil et des coureurs souvent en difficulté. Dès 2012 le départ est décalé dans la matinée. Ironie du sort : l’année 2013 sera particulièrement fraîche, le mercure ne dépassait qu’à peine les 8 °C au moment du départ et la neige couvrait encore le sommet des Hautes-Fagnes deux jours plus tôt.

On se souviendra également des années 2017 (18.3 °C au départ à 10 heures mais 27.9 °C dans l’après-midi de ce 28 mai à Uccle) et 2018 22.5 °C à 10 heures mais un ciel plus nuageux et de faibles pluies en matinée avaient limité l’impact de cette chaleur.

Comme l’année dernière, la RTBF sera de la partie grâce à Sacha Daoust, immergé en plein cœur des 20 km : "Au cœur des 20 km de Bruxelles", à voir ce dimanche 28 mai à 12 heures sur La Une et Auvio.