Telle est l'une des questions que pose Thierry dans le chapitre 5 de son livre. Il propose d'ailleurs une première piste : si on partait de nos besoins pour répondre à cette question ? N'est-ce pas nos peurs qui nous en empêchent ?
Souvent, les besoins fondamentaux insatisfaits entraînent des peurs qui nous empêchent d'être heureux, Thierry fournit son propre avis : "je pense que cela dépend de chacun. On sait très bien que les peurs sont en fonction de nos besoins selon la pyramide de Maslow. On sait bien que quand les besoins principaux ne sont pas satisfaits on a des grandes peurs: la peur de mourir, la peur de ne pas être aimé etc."
Il ajoute à cela :
Pour moi, les peurs c'est aussi dans notre enfance qu'on peut aller les rechercher.
L'appréhension face à la peur n'est pas la même non plus selon chacun : "tout le monde n'est pas blessé et n'a pas peur au même stade" dit-il en se basant sur le psychothérapeute Thierry Janssen.
Selon Thierry Faymonville, on ne résout pas tous nos problèmes car "on a des choses sur notre dos depuis l'enfance". Il est d'ailleurs persuadé que "si on connait ses blessures d'enfance, on parvient à les identifier et à les résoudre".
Thierry livre également son avis sur la peur du conflit, qu'il faut entreprendre en le gérant sans impact physique, pour mieux se connaître et mieux connaître l'autre et sur la peur de la solitude, une peur qu'on n'a jamais appris à gérer :
On n'est pas obligé de vivre avec quelqu'un toute sa vie.
Il commente : "je pense qu'on a fait du couple et de la famille une sorte du couple idéal qui n'est pas toujours le plus épanouissant. On doit pouvoir s'épanouir tout seul à un moment donné".