La Belgique va-t-elle dégager une position commune sur le CETA et permettre la signature du traité rapidement, peut-être au sommet Union/Canada toujours programmé ce jeudi ?
Les ministres du gouvernement fédéral et des entités fédérées y travaillent, même si l'hypothèse d'un accord devient de plus en plus improbable au fil des heures. Un nouveau round de négociations s'est achevé mardi vers 22h. Les discussions ont repris ce mercredi matin pendant 2 heures. Une nouvelle réunion a ensuite été convoquée à 15 heures pour s'interrompre vers 17h30. Elle doit reprendre à 21h. Des textes de compromis commencent à circuler, mais peu avant cette rencontre, Rudy Demotte, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a estimé qu'il était prématuré de parler d'un accord. "La décision d'octroyer les pleins pouvoirs (au fédéral pour signer le traité) ne sera pas encore prise aujourd'hui, et ne le sera certainement pas sans que le Parlement ait eu l'occasion de se forger une opinion précise", a-t-il indiqué. "Dans ces conditions, la tenue du sommet UE-Canada ce jeudi est clairement impossible", a-t-il jugé.
"S'il y a un accord de la Belgique, on le soumet au Conseil, aux États membres puis ça doit revenir ici aux Parlements", a ajouté Paul Magnette.
Marc Tarabella, député européen PS, ne dit pas autre chose. Dans un message publié sur Twitter, il assure qu'il n'y aura "aucun feu vert wallon ni d'accord cette semaine, contrairement aux rumeurs persistantes".