César Denis a 19 ans. Il y a une dizaine d’années, il a été confronté à la maladie : il a dû se battre contre un cancer du cerveau. Alors petit garçon, il s’en est sorti mais avec des séquelles, une hémiplégie du côté droit. Il lui a fallu réapprendre tout depuis le début. Particulièrement bien entouré, et doté d’une force de caractère qui tranche avec sa bonhomie enfantine, César a surmonté les épreuves que la vie lui imposait une à une.
Depuis trois ans, le jeune homme pratique le para-dressage. La discipline est devenue une véritable passion, et lui a permis de rencontrer d’autres accidentés de la vie, comme il les appelle. Des contacts qui lui ont fait beaucoup de bien. Désormais, il a pour objectif de participer aux Jeux Olympiques. Paris en 2024, ou Los Angeles en 2028, ou plus tard même. Mais pas question de faire de sa passion son métier, même s’il pratique le para-dressage au plus haut niveau. César étudie à l’Université Libre de Bruxelles et veut avant tout trouver un équilibre dans tous les secteurs de sa vie.
La tête bien sur les épaules, César est un jeune cavalier attachant, plein de vie et d’espoirs. Bosseur, il confie devoir beaucoup travailler sur un élément depuis qu’il est para-dresseur : la patience, pas vraiment ancrée en lui. Contrairement à la résilience, qu’il a acquise ces dix dernières années.
Une rencontre inspirante au cœur du manège dans lequel César s’entraîne à Nivelles, avec Hooverphonic, son cheval.