C’est à l’Athénée royal II de Laeken que Marijke Van Hemeldonck puise des premières inspirations féministes. Là-bas, le corps professoral est composé de femmes, et pas n’importe lesquelles : beaucoup ont servi dans les rangs de la résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale.
À côté de ses études en langues germaniques à l’ULB, elle suit des cours de journalisme le soir. Diplôme en poche en 1953, Marijke commence par quelques petits boulots pour finalement enseigner au Collège Marie-José à Anvers.
L’intérêt de Marijke pour la politique grandit au cours des années 50, un levier par lequel elle entend lutter pour une société plus égalitaire. Elle rejoint des mouvements de gauche, comme l’Action commune socialiste, créée en 1949 par le Parti socialiste belge (PSB), la FGTB, les mutualités socialistes et les coopératives de cette tendance dans le cadre de la Question royale.
De 1958 à 1987, elle prête sa plume à Links, revue socialiste flamande dans laquelle elle dénoncera notamment les stéréotypes sexistes véhiculés par les médias.