De son côté, le ministère de l’éducation de la communauté française rappelle que ce système de correction est inscrit dans la loi. Comme l’explique Quentin David, directeur général du pilotage du système éducatif : "L’année dernière, nous étions dans une situation exceptionnelle liée à la pandémie. Mais en réalité, ces corrections externes sont imposées par le décret. Ce n’est donc pas un choix qui repose sur une décision de l’administration ou de la ministre".
Selon lui cette méthode à la chaîne serait d’ailleurs plus équitable : "de nombreuses études démontrent qu’elle est plus sûre en termes d’équité entre les élèves. Elle permet d’éviter les biais de correction, que l’on pourrait retrouver lorsqu’un enseignant corrige la copie de ses propres élèves".
Elle serait également plus efficace : "Par rapport à la situation vécue l’année dernière, on constate qu’il y a moins d’erreurs dans une situation classique de correction à la chaîne", ajoute Quentin David.
Une concession, en revanche : les conditions de travail dans les chaînes de corrections doivent effectivement être améliorées, selon la ministre de l’Eduction Caroline Désir (PS). Le Service général de l’Inspection devrait être sensibilisé à cette question.