La Récré de Midi

Ce produit pour bébé vendu une fortune par Gwyneth Paltrow cache une terrible réalité

Par François Saint-Amand via

Gwyneth Paltrow a interloqué les internautes avec un lot de couches pour bébé de luxe vendu pour 120 dollars. Il s’agissait en réalité d’un faux produit, valorisé dans le but de dénoncer les taxes absurdes qui régissent leurs prix dans 33 états américains. Cindya Izzarelli a rebondi sur cette affaire dans l’Actu people.

Lorsque l’on pense aux produits de première nécessité en Belgique, on cite entre autres les articles liés à l’hygiène pour les bébés. Ceux-ci ne sont pourtant pas accessibles à tous les portefeuilles aux États-Unis.

Habituée des ventes d’objets insolites de sa marque Goop comme sa bougie à l’odeur de son vagin ou des sextoys, Gwyneth Paltrow a une nouvelle fois décontenancé ses fans avec des couches-culottes, mais pour la bonne cause.

120 dollars pour 12 couches-culottes

Sur Instagram, Goop annonçait fièrement l’arrivée du Diapér, une "nouvelle couche jetable doublée de laine d’alpaga vierge et reliée à des pierres précieuses d’ambre, connues pour apporter le bien-être émotionnel".

Prix de cette couche de luxe ? 120 dollars le lot de 12 couches. Le concept a évidemment scandalisé le public. On pouvait lire parmi les réactions les plus populaires : "On dirait un sketch de Saturday Night Live", "C’est un poisson d’avril ?", "Cool, 120 dollars pour 2 jours de pets dans la salle de bain", ou encore "Les gens n’ont pas les moyens d’acheter du gaz, une inflation paralyse les budgets des matières premières et une pénurie pour le lait maternel est en cours. C’est une manière de voir les choses, Goop".

Un produit inventé de toutes pièces

Gwyneth Paltrow, qui n’était déjà pas à l’abri de sa première polémique a pourtant bien piégé les internautes.

Quelques heures plus tard, elle a révélé le message caché derrière cette fausse publicité dans une vidéo sur Instagram. "Si traiter les couches comme un luxe vous rend fou, les taxer comme un produit de luxe devrait en faire de même" a-t-elle lancé, affirmant que les couches pour bébé ne sont "pas considérées de première nécessité dans 33 états du pays", ce qui impliquerait qu’une famille sur trois aux États-Unis "a du mal à les payer".

Révoltée par ce triste constat, elle a donc marqué le coup avec cette publicité aberrante. Le montant de 120 dollars était lui-même symbolique. Selon celle qui s’est fait connaître dans Seven, il correspond plus ou moins à la taxe annuelle versée par chaque famille américaine sur les couches pour bébé.

La comédienne de 49 ans invite ses compatriotes à faire un don à Baby2baby, une organisation qui se charge de fournir couches, vêtements et produits de première nécessité pour les familles précarisées de Los Angeles et les zones sinistrées du reste du pays.

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