On l’a vu avec le témoignage de Michael, la vie peut basculer du jour au lendemain. Avec la crise, la situation des familles déjà fragilisées s’est aggravée. Beaucoup d'entre elles, qui arrivaient à joindre les deux bouts, ont basculé dans la pauvreté. Certains n’ont même plus de quoi remplir le frigo. Alors, pour pouvoir se nourrir, pour pouvoir nourrir les enfants, les colis alimentaires sont vitaux. Notre journaliste Sophie Mergen s’est rendue au centre d’entraide de Jette. Un reportage qui a bouleversé le plateau.
Chaque semaine au centre d’entraide de Jette, quelque 500 personnes viennent chercher du pain, de la viande, des légumes, des couches pour bébés. Un nombre qui ne cesse de croître en Fédération Wallonie-Bruxelles. Et pourtant, la quantité de dons que reçoivent ces centres ne cesse de baisser.
En dix ans d’existence, Viva for Life a soutenu beaucoup d’asbl distribuant des colis alimentaires. Par exemple, l’asbl NoJavel à Bruxelles, une association qui récupère de la nourriture, des biens et des matériaux de toutes sortes dans le but de les redistribuer aux personnes en grandes difficultés. Grâce à vos dons, Viva for Life a également pu soutenir l’association Soli-dons qui distribue à Nivelles gratuitement des colis alimentaires aux familles précarisées sur la commune de Nivelles et ses alentours.
Lors de son reportage au centre d’entraide de Jette, Sophie Mergen a recueilli le témoignage bouleversant d’une bénéficiaire. Une séquence qui a ému aux larmes Héloïse Blanchaert et qui a permis à Ophélie Fontana de rappeler que l’aide apportée par ces centres est vitale.
Un pain gratuit, de la confiture, des œufs, c’est déjà ça. Ça pourrait revenir à 50€ bah avec ces 50€ je vais les mettre pour mon enfant. […] Pour moi c’est la survie, parce que je crois que personne n’a envie d’être assisté ou de dépendre des uns et des autres pour manger. Tout le monde a envie d’avoir son petit chez soi, son frigo rempli, son travail, sa place dans la société […] à la fin du mois il ne reste que des rondelles de carotte, c’est même pas vivre, c’est survivre.
De plus en plus de familles vivent dans la précarité chez nous. La crise énergétique aggrave la situation ! Viva for Life finance des associations qui aident les familles et les jeunes enfants en difficulté et tentent de limiter les conséquences de la pauvreté.