Les opposants à la vaccination utilisent régulièrement ces rapports d’événements indésirables signalés après la vaccination pour affirmer que les vaccins contre le Covid-19 sont dangereux.
Les autorités sanitaires de divers pays, y compris les États-Unis et l’UE, ont averti à plusieurs reprises que ces rapports ne peuvent pas être utilisés comme preuve de décès causés par la vaccination, car ce sont tous des rapports sur des événements indésirables que les personnes ont subis après avoir reçu le vaccin, ce qui ne signifie pas nécessairement que le vaccin les a causés. L’AFP a déjà écrit à ce sujet plusieurs reprises comme ici, ici et ici.
La RTBF a également écrit en juin 2021 un article concernant l’interprétation des chiffres d’EudraVigilance, la base de données européenne de pharmacovigilance, utilisée par certains groupes opposés aux vaccins contre le Covid-19 pour tenter de démontrer qu’ils sont responsables de nombreux morts.
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A ce jour, 595 millions de doses de vaccins ont été administrées dans l’Union européenne à 309 millions de personnes. Si de très rares affections ont été associées à l’AstraZeneca (thromboses), aux vaccins à ARN messager (péricardite, myocardite) ou au Johnson & Johnson/Janssen (syndrome de Guillain-Barré), la plupart des effets secondaires sont bénins (douleurs au point d’injection, fièvre…). Ces effets potentiels restent ainsi extrêmement rares au regard du nombre de doses injectées.
L’Agence Européenne des médicaments continue donc de conclure, dans un avis du 9 juillet (en anglais), que "les bénéfices de tous les vaccins Covid-19 autorisés continuent de surpasser leurs risques, étant donné le risque de la maladie du Covid-19, les complications qui lui sont associées, et le fait que des preuves scientifiques montrent qu’ils réduisent les décès et les hospitalisations dues au Covid".