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Carmelo Bongiorno sort de prison : il est placé sous surveillance électronique

Carmelo Bongiorno placé sous surveillance électronique (La Première, JP du 07/02/23)

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La Chambre du Conseil de Mons devait se prononcer, ce mardi, sur le sort des frères Bongiorno, arrêtés jeudi dernier dans le cadre d’un vaste dossier de proxénétisme. Mandats d’arrêts confirmés.

Mercredi déjà, plusieurs perquisitions ont été menées, à Mons (Chaussée de Bruxelles) ainsi qu’à La Louvière (rue de Longtain). Dans les immeubles visités par la police, les enquêteurs auraient découvert des prostituées, certaines en séjour illégal. Plusieurs personnes ont été arrêtées, et trois personnes placées sous les verrous : Carmelo Bongiorno, son frère, Angelo, ainsi qu’une autre femme, manifestement impliquée dans le réseau de prostitution.

La Chambre du Conseil vient de confirmer les mandats d’arrêts, mais elle a opté pour une surveillance électronique.

Un passé très lourd

Des perquisitions à Mons et à Tournai, dans des maisons appartenant à Carmelo Bongiorno
Des perquisitions à Mons et à Tournai, dans des maisons appartenant à Carmelo Bongiorno © Tous droits réservés


Dans les années nonante, les frères Bongiorno ont défrayé la chronique judiciaire. Ils comparaissent en 1994 devant la cour d'assises du Hainaut pour le meurtre de deux hommes : le journaliste de La Nouvelle Gazette, Stéphane Steinier, et l’entrepreneur montois Jean-Claude Boittiaux. Carmelo Bongiorno est condamné à la peine de mort (commuée en perpétuité). Deux ans plus tard, les frères Bongiorno sont de retour devant les tribunaux, cette fois dans le cadre d’un gigantesque dossier de fraude sociale et d’emploi au noir : c’est le procès des "Négriers de la construction". Carmelo Bongiorno est alors considéré comme le parrain des "Négriers du Centre".

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