Les Belges du bout du monde

Cap sur l’Irak avec deux jeunes cracks !

© - Getty Images

Par Edith Vallée via

Wilson Fache, correspondant et reporter de guerre et Marie Tihon, photojournaliste indépendante, sont nos deux Belges du bout du Monde aujourd’hui. Ils ont 20 ans et des poussières et font déjà partie des journalistes les plus doués et les plus audacieux de leur génération. Ils sont en poste à Istanbul, à Mossoul, en Afghanistan ou au Kurdistan. Loin de leur zone de confort, ils témoignent pour nous informer sur l’état du monde. Anne Pollard, lauréate de la Belgodyssée 2020, concours de jeunes reporters organisé par la RTBF et le Fonds Prince Philippe, nous présentera une autre jeune aventurière, Fanny Houvenaeghel qui nous racontera son périple au Moyen Orient.

Wilson Fache, reporter de guerre

Wilson Fache
Wilson Fache © Tous droits réservés

Les téléspectateurs et les auditeurs de la RTBF connaissent Wilson Fache pour ses reportages en Irak et en Syrie. Journaliste indépendant, il a reçu en 2019 le prix Bayeux des jeunes correspondants de guerre. Une récompense qu’il a obtenue pour une série de reportages effectués dans la Bande de Gaza intitulés "Gaza, année noire" publiés dans la presse écrite.

Diplômé de l’école de journalisme Ihecs en 2015, Wilson Fache est aujourd’hui Journaliste indépendant, correspondant au Moyen-Orient depuis 2015 pour divers médias francophones et anglophones comme la RTBF, Libération, Le Figaro, TV5, The Telegraph et Haaretz.

© - Mohamed Elshahed
Un convoi de journaliste se dirigeant vers la ligne de fornt  Mossoul Ouest.

De passage à Bruxelles en novembre 2021, il raconte son parcours avant de repartir pour l’Afghanistan…

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Marie Tihon, photojournaliste indépendante basée à Istanbul, a choisi une autre voie pour faire passer son message...

C’est au travers des images qu’elle distille l’information, se servant de toute la force de la photographie. Un beau parcours qu’elle prolonge depuis plusieurs années en Turquie auprès de femmes dont la condition n’est pas toujours à envier.

Mairie Tihon, photojournaliste indépendante basée à Istanbul

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Marie Tihon est née à Bruxelles en 1992. Elle a fait ses études secondaires au Collège Saint-Pierre à Jette et a ensuite étudié le journalisme avec option photojournalisme en master à l’IHECS.

Elle a découvert Istanbul lorsqu’elle a fait son Erasmus en 2012. Une ville qu’elle trouve incroyable pour y vivre mais aussi parce que c’est un lieu central pour couvrir cette région du monde qui l’intéresse beaucoup. Basée en Turquie depuis 7 ans elle parle couramment le turc.

© Tous droits réservés
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Supporters of the HDP pro-kurdish party celebrate the entrance of their party in the Parliament in front of the HDP headquarters in Istanbul the night of the elections on June 24th.
Les supporters du parti prokurde HDP celebrent son entree au Parlemen
Supporters of the HDP pro-kurdish party celebrate the entrance of their party in the Parliament in front of the HDP headquarters in Istanbul the night of the elections on June 24th.
Les supporters du parti prokurde HDP celebrent son entree au Parlemen © Marie Tihon / Hans Lucas
Istanbul ferry
Istanbul ferry © Marie Tihon / Hans Lucas

Elle documente principalement la vie quotidienne des femmes et elle s’est notamment rendue en Iran pour rendre compte de l’émancipation de trois jeunes femmes dans une société patriarcale. Son travail "Téhéran : les visages de l’indépendance" a remporté le prix du jury et du public lors du Prix Mentor 2016 à Visa Pour l’Image ce qui lui a permis par la suite d’intégrer l’Agence photo Hans LucasElle a également travaillé à Beyrouth pour le quotidien L’Orient-Le Jour où elle s’est penchée sur la question de l’exploitation des employées domestiques migrantes au Liban.

Elle a aussi eu la chance de gagner, en 2018, la bourse Vocatio (un prix belge qui soutient chaque année des jeunes talents passionnés dans leur projet professionnel) pour poursuivre son travail comme photojournaliste en Turquie.

Au travers de ses reportages, elle traite des luttes pour de meilleures conditions de vie, de résilience, de migration, des droits humains, et elle souhaite avant tout faire découvrir les différents univers des communautés dans lesquelles elle s’est immiscée tout en mettant en lumière des acteurs du changement.

Marie ne se voit pas rester indéfiniment en Turquie, car la routine y est épuisante mais elle ne pense pas qu’elle la quittera un jour définitivement. Elle aura toujours un pied entre là-bas et la Belgique. Car, finalement, c’est en Turquie qu’elle s’est construite, qu’elle est devenue une adulte indépendante, qu’elle a assisté à des procès, couvert et assisté pour la première fois à des manifestations, qu’elle a appris une nouvelle langue, une nouvelle culture.

Marie Tihon : Site Web, Twitter, Instagram, Facebook

Fanny Houvenaeghel, une autre jeune aventurière, nous parle du Moyen-Orient et de ce qu’elle a vu là-bas…

Elle vient d’écrire un livre Itin’errances d’une jeune aventurière paru aux éditions Edilivre dans lequel elle présente ses aventures de voyages en solo.

Diplômée en Sciences Politiques, Fanny tire surtout ses connaissances en histoire, géographie, sociologie et politique de ses nombreux voyages. Après des années d’itin’errances relatées dans les pages de ce livre, elle a posé ses valises pendant quatre ans dans le pays qui a su parler durablement à son cœur, l’Iran. En 2020, sur l’île de Lesbos en Grèce, Fanny a fondé "Tolou", une association qui vient en aide aux réfugiés. Prendre soin des personnes exilées, c’est une manière pour elle de rendre hommage à celles et ceux qui l’ont accueillie au fil des années.

Itin’errances d’une jeune aventurière, Fanny Houvenaeghel
Itin’errances d’une jeune aventurière, Fanny Houvenaeghel © https://www.edilivre.com/img600/9782414568390.jpg

"Ce livre n’est pas seulement le guide de la voyageuse intrépide. De 19 à 25 ans, Fanny a parcouru de larges pans du monde en séjournant chez l’habitant. Seule et sans appréhension, elle s’est lancée dans des voyages au long cours, prenant le temps de la découverte, de la rencontre, du partage. Des côtes marocaines à la Chine, de Jérusalem à la région afar d’Éthiopie, du Mali au sultanat d’Oman et à l’Irak, elle a privilégié l’authenticité des relations humaines. Une formidable quête du monde menée comme une occasion de se confronter à une autre réalité et de se réconcilier avec sa féminité. Un témoignage hors du commun qui interpelle sur notre relation à l’autre au cours des voyages et dans notre quotidien."

Goûtez au dépaysement proposé par Adrien Joveneau et les Belges du Bout du Monde à 9 heures le dimanche en Radio sur La Première et abonnez-vous au podcast sur Auvio. Retrouvez aussi les histoires et les bons plans de centaines de Belges qui vivent aux quatre coins du monde sur la Carte des Belges du Bout du Monde.

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