Il est aux commandes de la majeure partie de la nouvelle saison de Balthazar. Lors du Festival de la Fiction de La Rochelle, le réalisateur Franck Brett nous a parlé de son arrivée, et de celle de l'actrice Constance Labbé, dans la série.
Après lui avoir confié la réalisation d'un épisode lors de la troisième saison, la production de Balthazar a finalement eu un coup de cœur pour ce jeune réalisateur. Franck Brett a réalisé six épisodes (sur huit au total) de cette quatrième saison inédite de Balthazar. Sa mission : donner un nouveau souffle à la série après le départ d'Hélène de Fougerolles à qui succède la comédienne Constance Labbé. Un défi largement relevé.
Comment le choix de la production s'est porté sur Constance Labbé ?
Franck Brett : Sur le papier, on avait défini un personnage avec Clotilde Germain, la showrunnneuse, mais rien n’était figé dans le marbre. En rencontrant des comédiennes lors des castings, on recherchait ce que l'actrice elle-même pouvait apporter au rôle. Quand Constance est arrivée, on a été franc avec elle et on lui a dit qu'on était en recherche et qu'elle devait s'éloigner de ce qu'elle avait lu. On lui a demandé du chaud et du froid en même temps. On voulait vraiment quelque chose de différent d’Hélène, car l’idée était de trouver un nouveau souffle.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans son personnage ?
Constance lui a donné cette dimension de femme indépendante qui s'en fiche de ce qu'on pense d'elle. C’est une femme qui s’assume, qui assume ses choix de vie et ses attirances sexuelles. C’est un personnage très moderne, voire même iconique, qui va beaucoup plaire.
On m'a dit : "On en oublie Hélène". C’est tout ce que j’avais envie d’entendre.