Tout commence il y a quelques jours, lors du vernissage de l’expo "Nuages" à Liège. Le directeur général de Médecins du Monde Belgique, Pierre Verbeeren, me dit en boutade: "Tu verras, tu feras un jour du photojournalisme ". Un peu naïvement, je lui réponds : "Non, non, je veux rester dans mes nuages."
La conversation s’engage très rapidement sur l’action de Médecins du Monde. En quelques mots, il me précise que, plutôt que les actions spectaculaires de certaines ONG, Médecins du Monde préfère les aides discrètes comme les soins apportés par des bénévoles dans le camp de migrants de Calais où il y a près de 3000 réfugiés. Je lui dis: "Je voudrais voir cet endroit et ce qu’est une aide discrète."