En août 2005, l'ouragan Katrina fut la tempête tropicale la plus meurtrière et la plus coûteuse des Etats-Unis. Des attaques terroristes ont eu lieu à Madrid, Paris et Bruxelles. Et cet été, des inondations meurtrières ont frappé la Belgique et l'Allemagne.
Toutes ces actualités, si dramatiques soient-elles, ont poussé les populations à suivre un même schéma : panser les plaies puis se relever. Face à ces nombreux chocs, les villes du monde entier s'engagent à repenser leurs espaces urbains pour mieux affronter la réalité d'un monde qui change. Bienvenue dans les "villes résilientes".
Selon Veolia, ce concept correspond à la "capacité des villes à se remettre de traumatismes et poursuivre leur développement".
Une urgence d'autant plus concrète que 70% de la population mondiale vivra en ville à l'horizon 2050.
Pourquoi ce sont elles qui ont précisément un rôle à jouer ? Parce qu'elles sont à la fois victimes des chocs environnementaux, sociaux et économiques mais aussi coupables de ces actualités. Qui est responsable de la majorité des émissions de dioxyde de carbone et qui présente un panorama totalement dévasté lorsque la Terre a décidé de faire entendre sa colère ?