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Bruxelles : une trentaine d’associations se mobilisent pour une lutte plus importante contre la pauvreté

Image d’illustration

© GettyImages

Dans notre royaume, une personne sur cinq vivrait sous le seuil de pauvreté. Le chiffre est édifiant.

En cette journée mondiale de lutte contre la pauvreté, les manifestants présents dans la capitale ce dimanche demandent une meilleure prise en compte de toutes les situations. Et que personne ne soit laissé de côté, notamment au niveau climatique. Les associations veulent mettre en avant le lien entre justice sociale et climatique.

En effet, les premières victimes des phénomènes climatiques, comme les inondations, sont souvent les plus précarisées. La crise sanitaire et l’envolée des prix de l’énergie n’ont pas arrangé les choses.

Des choix impossibles

Etre pauvre, ce n’est pas forcément vivre dans la rue ou sans-emploi. Ce n’est pas forcément non plus être en mauvaise santé. "Pour le moment, des études mettent en lumière qu’être pauvre ce n’est pas forcément ne pas avoir d’argent. C’est le cas mais ça couvre aussi plein d’autres dimensions sociales très difficiles", explique Nicolas Descamps d’ATD Quart monde qui décrit un type de problème concret qui peut concerner des concitoyens en Belgique : "La pauvreté, c’est être entre des choix impossibles. Va-t-on mettre l’argent dans les soins dentaires de son enfant ou payer l’école".


A lire aussi : Journée mondiale de lutte contre la misère : "Le statut de cohabitant aggrave la pauvreté", déplorent les associations


 

Extrait de notre Jt du 17 octobre 2020 :

Pauvreté : quand tous les mois sont difficiles

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