La Maison des Médias abritera aussi de l'Horeca au rez-de-chaussée, un auditorium dans les sous-sol et un centre d'entreprises. "Un bâtiment qui aura aussi la possibilité de changer d'usage, explique Gilles Delforge, On l'a vu avec le covid, les choses changent très vite et le bâtiment pourra être réaffecté dans les années qui suivent, parce que les activités ou la manière de travailler auront évolué".
La vitrine du nouveau quartier
Pour la région bruxelloise, ce bâtiment représente donc la vitrine de Mediapark, ce nouveau quartier qui va fédérer, autour de ce nouveau bâtiment et de ceux de la RTBF et de la VRT, d'autres acteurs. On y dénombre déjà plusieurs sociétés de doublage et de post-production.
"L'opportunité, elle est partie de la réflexion de la VRT de quitter Bruxelles pour s'établir en Flandre", se souvient Rudi Vervoort, ministre-président bruxellois. "Donc on a construit assez rapidement un projet qui intègre l'ensemble du site Reyers et de négocier avec la VRT et la RTBF la vente du terrain, moyennant un projet de reconstruction puisque les sites actuels ne correspondent plus aux standards de minimaux d'environnement et de travail".
Un quartier mixte, avec une touche média, résume-t-il.
Des plans revus pour plus d'espaces verts
Le plan d'aménagement directeur a en tous cas été revu il y a deux semaines par le gouvernement bruxellois. Sur les 20 hectares du site Reyers, 40%, soit 8 hectares, étaient déjà dévolus à l’espace public lors de la première lecture du PAD soumise à l’enquête publique. Avec la nouvelle décision gouvernementale, le parc initial de plus de 8 ha sera agrandi de 1,5 hectare en supprimant 3 zones constructibles dans le sud-est du plan et en préservant davantage la zone boisée existante. Il était prévu d'y construire 2000 logements, ce nombre a été revu à la baisse, jusqu'à environ 1600.
"Il y a toute une partie qui ne sera pas bâtie, et donc on maintiendra un espace vert. Il faut faire des études phytosanitaires pour voir si les arbres peuvent être maintenus, mais donc l'idée, c'est d'avoir un espace vert plus grand, construire moins de logements, mais maintenir un taux de 40 % de logements publics sur ce site-là. Quand on fait de la concertation, il faut entendre et écouter ce qui est dit et tenir compte de l'avis de riverains, et c'est ce qui a été fait", conclut Rudi Vervoort.