"Seules 300 personnes par jour peuvent être enregistrées à Pachéco. Les familles et les mineurs non accompagnés (Mena, NDLR) sont, pour le moment, toujours hébergés par Fedasil mais les hommes qui se sont enregistrés (ou qui n'ont pas pu le faire) retournent dans la rue, sans accès à un logement et sans avoir pu bénéficier d'un examen médical et/ou psychologique", explique Nathalie Gielen, cheffe de mission pour MSF Belgique. L'ONG dit constater une augmentation importante des demandeurs d'asile vivant dans la rue, confrontés à des conditions de plus en plus difficiles. "Sans oublier la saturation totale des services à Bruxelles (HUB humanitaire, Plateforme Citoyenne, Athena...), de plus en plus de demandeurs d'asile demandant l'accès aux services de base que Fedasil ne leur fournit plus. Nous allons encore une fois fournir des services que l'Etat belge est censé procurer. Mais face à cette souffrance humaine, MSF ne peut simplement pas rester inactif."