Contacté par l'agence Belga, le président du conseil d'administration de la société, Alexandre Grosjean, qui gère les bâtiments des Galeries Saint-Hubert a confirmé l'information.
"C'est une véritable catastrophe. L'Arenberg est, avec ses nombreuses activités, un modèle d'action sociale. Cette décision est injuste et porte un coup très dur au patrimoine culturel de Bruxelles. De plus, elle entraînera le licenciement de vingt personnes", a déclaré le directeur du cinéma.
"Il est impensable que 25 ans d'investissements et de subsides de la ville s'échouent sur un problème de bail", a-t-il ajouté.
De son côté, Alexandre Grosjean explique agir en toute légalité: "Une signature avec de nouveaux partenaires sera bientôt actée. Ils conserveront l'activité cinématographique au sein des galeries. Notre société est libre de choisir avec qui contracter son bail, et nous avons veillé à ce que le cinéma soit maintenu."
Le cinéma Arenberg s'inquiète des intentions purement commerciales de ces futurs locataires et propose une main tendue à la société gestionnaire de l'immobilier dans les galeries, qui refuse pour l'instant toute reconduction.
La Ville de Bruxelles, qui avait servi un temps de médiateur entre les deux acteurs, ne souhaite pas s'engager plus avant dans ce dossier: "les deux parties restent libres de s'engager avec qui elles le souhaitent, sans l'intervention de la ville".
Belga