La moitié des exportations des entreprises bruxelloises vers l'étranger sont des services, et non des marchandises. Commerce, finances ou innovation scientifique, voilà quelques exemples de services exportés par Bruxelles.
L'IBSA, l'Institut Bruxellois de Statistiques et d'Analyses, dresse donc ce constat : Bruxelles exporte autant de services que de marchandises.
En comparaison, au niveau national, les services ne représentent qu'un quart des exportations. Pourtant, les services bruxellois semblent se vendre de mieux en mieux à l'étranger. "Ils ont augmenté, sur ces dix dernières années, de 5 % en moyenne", explique Amynah Gangji, de l'Institut Bruxellois de Statistiques et d'Analyses.
"Une manne de talents internationaux"
D'autant plus que l'exportation de services a mieux résisté à la crise économique de 2008 que l'exportation de biens. "Les services, traditionnellement, réagissent nettement moins forts aux aléas conjoncturels, que ce soit en période de récession ou en période de crise de l’activité. Et donc, on peut observer que les exportations de services se retrouvent aujourd’hui nettement au-delà de ce qu’elles ont connu avant l’avènement de la crise économique et financière, donc avant 2008."
Pour les entreprises bruxelloises actives dans les services, Bruxelles est un atout. Chez Aviabel (assureur), notamment, quand il est question de recrutement. "Nous avons évidemment toute cette population internationale jeune qui vient travailler à Bruxelles ou qui envisage de travailler à Bruxelles parce qu’ils suivent leur conjoint ou leur partenaire. Il y a toute une manne, je dirais, de talents internationaux à recruter à Bruxelles. C’est assez facile", nous répond la PDG Cécile Coune. Un personnel international, pour aller chercher les clients à l'étranger.
