Le suspect arrêté près de City 2, né en 1990, a appelé la police vers 5h30 en déclarant que la ceinture d'explosifs qu'il portait devait être actionnée à distance par une tierce personne. Une visite domiciliaire a été effectuée chez la mère du suspect. Les enquêteurs y ont trouvé les restes du matériel qui a servi à la fabrication de la ceinture factice. Le suspect est passé aux aveux et a reconnu avoir inventé son enlèvement.
Quant au véhicule Golf qu'il a désigné comme ayant servi à son enlèvement, le suspect a reconnu avoir noté une plaque d'immatriculation en rue. Et le conducteur du véhicule a été relâché.
Expertise psychiatrique
Le parquet a saisi un juge d’instruction du chef de fausse information concernant le danger d’un attentat. Le parquet requiert une mise sous mandat d’arrêt et une expertise psychiatrique. Le juge d’instruction dispose d’un délai de 24h pour prendre sa décision.
L'homme est connu de la Justice, notamment pour divers faits, y compris certains liés à des problèmes d'ordre psychiatrique. Récemment, il avait pris contact avec la police pour signaler qu'il avait été incité à rejoindre l’État islamique en Syrie. Une enquête a été ouverte à ce sujet mais ces déclarations n'ont pu être confirmées ou infirmées à ce stade.
Récemment, l'homme avait pris contact avec la police pour signaler qu'il avait été incité à rejoindre l’État islamique en Syrie. Une enquête a été ouverte à ce sujet mais ces déclarations n'ont pu être confirmées ou infirmées à ce stade.
Le journal Le Soir a diffusé sur Twitter une photo de la supposée ceinture explosive.