À l’hôpital Saint-Pierre, dans le centre de Bruxelles, les six derniers lits disponibles ont accueilli lundi six enfants malades. "Les urgences pédiatriques sont complètement saturées sous l’effet bronchiolite", a indiqué à Belga Nathalie Schaar, chargée de communication au CHU Saint-Pierre.
Même constat à l’UZ Brussel, qui parle de "période de pointe" pour les infections respiratoires de type VRS (virus respiratoire syncytial).
Ces malades sont oxygéno-dépendants, ce qui fait que les salles d’urgence sont vite dépassées
"C’est le cycle classique : à l’approche de l’hiver, il y a une hausse des maladies respiratoires", tempère Maud Rouille, porte-parole de l’hôpital universitaire des Enfants Reine Fabiola.
Mais Stéphane Moniotte, chef du département de pédiatrie aux cliniques universitaires Saint-Luc, également membre de l’académie belge de pédiatrie, est plus alarmiste. "Il s’agit d’une épidémie de bronchiolite sans précédent. Le nombre de patients atteints de VRS est plus élevé que les autres années", observe-t-il, interrogé par l’agence Belga. "Ces malades sont oxygéno-dépendants, ce qui fait que les salles d’urgence sont vite dépassées", ajoute-t-il.