En Belgique, un réparateur peut remettre à neuf un peu plus d’un grand appareil électroménager par jour en moyenne. Si le projet Brefurbish aboutit, ce chiffre passera à quatre. Le projet associe différents acteurs du secteur dont Circular.Brussels, une asbl qui vise à réduire l’empreinte écologique de la Région bruxelloise grâce au recyclage des déchets électroniques. Mais aussi BSH, l’entreprise qui détient Bosch et Siemens, et qui est aussi le premier fournisseur de grands appareils d'électroménager en Europe. Les partenaires créent en fait une méthode systématique de remise à neuf des appareils.
"On utilise des données disponibles sur les pièces détachées et dans les instructions de réparation afin d’aider le réparateur, de lui faciliter la vie", détaille Bruno Vermoesen, président du conseil d'administation de Recupel et responsable durabilité pour BSH. "On augmente ainsi l’efficacité de l’activité de reconditionnement".
Augmenter la durabilité des appareils
Pour l’instant, les données sur les appareils sont fournies uniquement par BSH, mais l’idée est que cela évolue. L’avantage pour les fournisseurs : obtenir des données sur la durabilité de leurs appareils après la garantie, pour pouvoir améliorer les composants problématiques. Cela leur permet aussi d’atteindre un autre public, comme nous l’explique Bruno Vermoesen. "Le groupe cible pour ces appareils reconditionnés, ce sont ceux qui n’ont pas les moyens de se procurer les appareils de nos marques. Ici, on leur donne accès à ces appareils et, si jamais par après ils ont un peu plus de moyens et qu’ils doivent changer d’appareils, ils vont certainement penser à Bosch et Siemens".
Le projet Brefurbish s’étale sur trois ans en tout. Les résultats sont attendus pour octobre 2024.