Le Premier ministre slovène a apporté son soutien à la Hongrie et à la Pologne dans le bras-de-fer qui les oppose à l'UE, dénonçant à son tour le mécanisme liant le versement des fonds au respect de l'Etat de droit.
"Seule une instance judiciaire indépendante peut dire ce qu'est l'Etat de droit, pas une majorité politique", a écrit Janez Jansa dans une lettre adressée le 17 novembre au président du Conseil européen Charles Michel, consultée mercredi par l'AFP.
La Slovénie ne s'était pas opposée lundi, lors d'une réunion des représentants des pays de l'Union européenne (UE), à l'adoption du budget et du plan de relance, bloqués par Budapest et Varsovie.
Mais cette prise de position de M. Jansa promet des discussions difficiles jeudi, au cours du sommet européen officiellement consacré à la lutte contre la pandémie de coronavirus.
Le Premier ministre slovène, un proche de son homologue hongrois Viktor Orban, dénonce "un deux poids deux mesures", dans ce courrier de quatre pages.