Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a jugé lundi "très préoccupantes" les "graves accusations" portées contre la vice-présidente grecque du Parlement européen, la socialiste Eva Kaili, inculpée pour corruption et blanchiment d'argent et écrouée dimanche à Bruxelles.
"Une enquête est en cours et nous la suivons", a-t-il précisé. "Il s'agit de très graves accusations". "
C'est un scandale sur lequel nous devons faire éclater la vérité afin que nous puissions nous assurer que cela ne se reproduise pas", a pour sa part insisté le chef de la diplomatie irlandaise Simon Coveney. "Une enquête complète et transparente doit être menée afin d'obtenir une explication sur ce qui s'est passé", a-t-il ajouté.