La Boum – au milieu du Bois de la Cambre, le 1er avril ! C’est une invitation qui tourne sur Facebook (déjà 46.000 marques d’intérêt !) et à laquelle on aimerait croire. Un festival, gratuit en plus. Une fête, une vraie, avec pas moins de huit stages et des dizaines de DJ’s. Avec des foodtrucks qui sentent les acras créoles et les fajitas qui dégoulinent sur le bracelet du poignet. Avec de la bière et des mojitos de dix-huit heures à sept heures du matin. Une soirée et toute une nuit.
Treize heures d’insouciance pour retourner dans le monde d’avant. Celui d’avant le couvre-feu. Cet éteignoir qui nous ramène devant Netflix alors que la nuit vient juste de tomber. Ce fameux couvre-feu qui vient justement d’être confirmé ce mercredi, à partir de 22 heures et pour deux semaines au moins. Et qui douche, d’un coup, tout ce mirage auquel on aurait voulu croire.